Cette nouvelle survient alors que Google a apporté des modifications à ses politiques liées aux données des utilisateurs, qui exigeront dorénavant plus de transparence auprès des développeurs en ce qui concerne la façon dont seront traitées les données des utilisateurs.
Google laisse aux développeurs jusqu’au 14 juillet pour se conformer à ses nouvelles politiques.
Concrètement, une extension ou une application devra demander le consentement de l’utilisateur au moment de la collecte de données confidentielles lorsque cette action n’est pas liée à sa vocation principale. On imagine que cette requête sera présentée de la même façon que la fenêtre qui affiche les accès exigés par une extension ou d’une application lors de son installation, bien que Google n’ait rien précisé sur l’exécution de cette nouvelle mesure.
L’entreprise souhaite ainsi réduire le nombre de maliciels qui se sont multipliés dans le Chrome Web Store au cours des derniers mois.
Comme le souligne TechCrunch, on peut s’attendre à ainsi voir disparaître des extensions comme iCalc, dénoncée par la firme de sécurité Malwarebytes en janvier dernier. Ce logiciel particulièrement suspect, conçu pour espionner ses utilisateurs à leur insu, a heureusement été retiré du Chrome Web Store, mais pas avant d’avoir été téléchargé des milliers de fois.
Une fois disparu, il a rapidement été remplacé par un autre maliciel qui s’amusait à rediriger ses utilisateurs vers un réseau social douteux. Parallèlement à ce fléau, Malwarebytes a également observé une recrudescence de publiciels qui exploitaient des extensions pour pousser des coupons, des recettes et des vidéos, tout en récoltant les habitudes de navigation des utilisateurs afin de les revendre à des tiers dans le but d’améliorer le ciblage de leurs publicités.
Google laisse aux développeurs jusqu’au 14 juillet pour se conformer à ses nouvelles politiques. Par la suite, toute extension ou application qui violent ces règles seront automatiquement retirées du Chrome Web Store.