Les développeurs curieux de s’amuser avec des formules algorithmiques quantiques ont désormais un nouveau terrain de jeux, gracieuseté de Google. Le projet, nommé Quantum Computing Playground, propose une interface simple, son propre langage de script et un schéma visuel de chacune des étapes du calcul exécuté.
Puisque la plupart des algorithmes quantiques sont probabilistes, vous devez exécuter le même algorithme un certain nombre de fois pour vous assurez d’obtenir le résultat final.
Il peut simuler des opérations quantiques jusqu’à 22 qubits – ce n’est donc pas demain la veille que quelqu’un parviendra à reproduire l’Univers, mais c’est un début.
Comme l’expliquait Tristan Geoffroy en décembre dernier, l’informatique quantique repousse les limites de la résolution de problèmes. En effet, si l’informatique traditionnelle stocke les données en langage binaire (une série de 0 et de 1), l’informatique quantique utilise le qubit : une unité qui permet une superposition de deux états où la donnée peut être à la fois 0 et 1. L’utilisation du qubit augmente ainsi la puissance de calcul et par conséquent, réduit le temps d’exécution de manière considérable.
Google propose quelques exemples avec cette initiative, notamment les algorithmes de Grover (recherche rapide) et de Shor (factorisation numérique). Le schéma visuel, offert en 2D ou 3D, représente chaque superposition de qubits par une barre où l’amplitude et la phase sont indiquées par la couleur et la hauteur de celle-ci.
Il est intéressant de noter que si vous compiler et exécuter les formules proposées à titre d’exemple, il est possible que vous obteniez des réponses différentes chaque fois. La plupart des algorithmes quantiques sont probabilistes, ce qui signifie qu’ils ne retournent que le résultat ayant le degré de probabilité le plus élevé. Dans ce contexte, vous devez exécuter le même algorithme un certain nombre de fois pour vous assurez d’obtenir le résultat final.