Le soutien-gorge ne bénéficie d’une autonomie que de trois ou quatre heures. Pas très pratique pour la femme moderne qui n’a pas que ça à faire, recharger son soutien-gorge.
Le projet de recherche, intitulé Food and Mood : Just-in-Time Support for Emotional Eating, a pour but de mesurer l’état émotionnel de la personne qui le porte. Muni d’un électrocardiogramme, d’un gyroscope et d’un accéléromètre, le sous-vêtement permet de surveiller le rythme cardiaque et le niveau de stress.
Conçu pour indiquer aux femmes souffrant d’un désordre alimentaire comme la boulimie qu’elles sont sur le point de sombrer dans l’enfer du pot d’Häagen-Dazs Dulce de Leche, le gadget sensible les inciterait via texto à se calmer et à respirer profondément. Révolution!
Problèmes de taille
Petite ombre au tableau du douteux objet : le soutien-gorge ne bénéficie d’une autonomie que de trois ou quatre heures. Pas très pratique pour la femme moderne qui n’a pas que ça à faire, recharger son soutien-gorge.
Par ailleurs, si le soutien-gorge a su déceler l’humeur des participantes de l’étude dans 75% du temps, les chercheurs n’ont pas encore testé les effets de l’alerte de stress sur les habitudes alimentaires des porteuses. Bref, beaucoup de bruit pour rien.
Messieurs, ne criez pas à l’injustice : Microsoft veut développer un équivalent masculin mais doit faire face à des défis de taille puisqu’il est rare que vous portiez vos sous-vêtements près du cœur.