Nintendo Switch 2 : De nouveaux détails révèlent l’utilisation de l’IA

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Alors que la présentation officielle de la Nintendo Switch 2 se profile pour le 2 avril 2025, une mise à jour de brevet révèle des détails concrets sur l’approche technologique de la console. Au cœur des innovations : un système d’upscaling par intelligence artificielle, conçu pour optimiser les performances graphiques en mode portable tout en préservant l’ADN accessible de la marque.

La technologie décrite repose sur un réseau neuronal capable d’analyser et d’enrichir une image native en 540p pour la restituer en 1080p. Le plus surprenant? Le tout en temps réel. Contrairement aux solutions traditionnelles, l’IA utilisée ici serait entraînée spécifiquement pour anticiper les détails manquants (textures, contours, effets de lumière), réduisant ainsi la charge sur le hardware. Résultat ? Des jeux plus fluides et visuellement cohérents, même sur un écran compact.

Cette avancée s’inscrit dans une logique d’évolution plutôt que de rupture. Nintendo capitalise sur une première version de ce système, brevetée en 2021 et inspirée du DLSS de Nvidia, en y intégrant une couche d’apprentissage automatique. Concrètement, la console pourrait apprendre des motifs récurrents dans les jeux (comme les éléments d’interface ou les mouvements de caméra) pour optimiser le traitement d’image de manière ciblée. Une approche qui limiterait la surchauffe, défi majeur des appareils portables.

Par ailleurs, le brevet évoque une utilisation stratégique du cloud. Certains calculs complexes, comme l’amélioration d’effets particuliers ou la gestion de scènes surpeuplées, pourraient être déportés sur des serveurs distants. Ce mécanisme hybride permettrait à la Switch 2 d’offrir des performances équilibrées, même sur des jeux exigeants, sans sacrifier l’autonomie.

Autre point clé : la rétrocompatibilité intelligente. Les titres existants de la Nintendo Switch bénéficieraient automatiquement d’un boost visuel sur la nouvelle console, sans nécessiter de mises à jour. Un atout non négligeable pour Nintendo, qui cherche à convertir sa base installée de 140 millions d’utilisateurs tout en attirant les joueurs PC (via des ports optimisés).

Côté concurrence, cette technologie positionne la Switch 2 comme une alternative plug-and-play aux consoles portables PC (Steam Deck, ROG Ally). Si ces dernières offrent une puissance brute supérieure, Nintendo mise sur l’optimisation logicielle et l’intégration écosystème pour se démarquer. Les développeurs tiers y trouveraient également leur compte, avec des outils simplifiant l’adaptation des jeux multi-plateformes.

Reste toutefois des questions en suspens. La gestion de la chaleur générée par les calculs IA en mode portable, ainsi que le coût potentiel des services cloud, pourraient influer sur l’expérience utilisateur. De plus, l’efficacité réelle du système dépendra de la qualité des algorithmes – un défi où Nintendo devra prouver son expertise face à des acteurs comme Nvidia ou AMD.

En synthèse, cette patente confirme une stratégie mûrie : plutôt qu’une course à la puissance, Nintendo mise sur l’IA pour repousser les limites de son hardware tout en protégeant ses fondamentaux (portabilité, accessibilité). Un pari risqué, mais cohérent avec son histoire. Réponse définitive le 2 avril.

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