Les deux partis ont annoncé ce matin la transaction, qui s’élève à 125 millions de dollars CA (87 millions d’euros).
Publicis a tenu à assurer que l’équipe de direction de Nurun restera en place et poursuivra ses activités.
«Cette décision reflète notre volonté de centrer l’ensemble de nos activités autour de quatre créneaux qui définissent notre mission, à savoir celle d’être le chef de file canadien des télécommunications, des médias d’information, du divertissement et de la culture», a déclaré Pierre Dion, président et chef de la direction de Québecor.
L’entreprise canadienne explique ainsi qu’elle a vendu sa filiale parce que ses activités ne cadraient plus avec ses secteurs d’activités.
«L’expertise de Nurun, associant design et nouvelles technologies, va non seulement apporter à nos clients des talents et des ressources largement reconnues, mais également renforcer la présence mondiale de Publicis Groupe dans le numérique», a souligné Maurice Lévy, président du conseil d’administration de Publicis. «La qualité du travail délivré par Nurun, ses solutions innovantes et son réservoir de talents faisait de ce groupe un candidat évident pour compléter le portefeuille d’actifs numérique de Publicis.»
D’ailleurs, Publicis a tenu à assurer que l’équipe de direction de sa nouvelle acquisition restera en place et poursuivra ses activités sous la direction de Jacques-Hervé Roubert, PDG de Nurun.
Parmi les principaux clients de Publicis, on retrouve Adidas, L’Oréal, LVMH, Walmart, Sony et Google.
Tel que le souligne Direction Informatique, Nurun tire ses origines de la fusion en 1999 des activités de deux entreprises, Informission de Québec et Intellia de Montréal. L’entreprise compte aujourd’hui 12 bureaux dans le monde : à Atlanta, Chicoutimi, Madrid, Milan, Montréal, Nancy, Paris, Québec, San Francisco, Shanghaï, Toronto et Turin.