«Le Québec a sa propre culture. Le Québec est fier, mais on n’a toujours pas notre propre monnaie et je crois que c’était le temps», raconte Jean-Philippe Gagnon, créateur de Québecoin (QBC), une devise virtuelle inspirée de Bitcoin.
Le Québecoin s’inscrit sur la liste des monnaies virtuelles plus respectueuses de l’environnement, puisque son algorithme nécessite jusqu’à 50% moins d’électricité que les cryptonuméraires basés sur un algorithme de type scrypt.
Mais n’aller pas croire que ce dernier désire associer son cryptonuméraire avec le mouvement souverainiste; Gagnon précise être politiquement neutre. Il souligne que son initiative s’adresse à l’ensemble des Québécois désireux d’être en contrôle total de leur argent.
Le Québecoin s’inscrit sur la liste des monnaies virtuelles plus respectueuses de l’environnement, puisque l’algorithme permettant son minage nécessite jusqu’à 50% moins d’électricité que les cryptonuméraires basés sur un algorithme de type scrypt (tels Litecoin et Dogecoin).
Il y aura un maximum de 42 millions de Québecoins en circulation, dont 21 millions seront préminés pour la population du Québec. Afin d’éviter d’inonder le marché et connaître une dévaluation rapide comme bon nombre de cryptonuméraires, le préminage du QBC ne sera pas distribué à court terme : un cinquième sera transmis au Québécois à la fin de chaque réduction de bloc (2 ans) pour les 10 prochaines années.
Actuellement, le Québecoin n’est accepté dans aucun commerce de la province. Gagnon demeure cependant optimiste, alors que quelques établissements acceptent récemment les transactions en Bitcoins.