Les entreprises proposant un service d’assistant vocal ont toutes été accusées, l’une après l’autre, d’avoir écouté les conversations privés des utilisateurs. D’abord Alexa d’Amazon et ensuite Google Assistant de Google ont été pointés du doigt par les utilisateurs. Aujourd’hui, Siri d’Apple rejoint les rangs. Et pour cause, une enquête du Guardian montre que les sous-traitants de la marque à la pomme sont capables de récupérer les conversations intimes des utilisateurs.
Via Siri, les sous-traitants d’Apple peuvent écouter les conversations privées
L’histoire commence par un lanceur d’alerte, qui fut à un moment l’un des sous-traitants de la marque à la pomme. Ce dernier avait indiqué qu’il pouvait accéder à certaines informations et données confidentielles sur les utilisateurs de Siri. Il donne même des détails en ajoutant que cet accès concernait : « les conversations médicales entre les patients et leurs médecins ou encore d’autres informations liées au trafic de drogue ou des enregistrements à connotation sexuelle ».
Selon l’enquête menée par The Guardian, ces enregistrements sont principalement dus à un lancement inopiné de l’assistant vocal sur l’appareil de l’utilisateur durant, environ, une trentaine de secondes. Un court laps de temps qui permet cependant d’identifier l’utilisateur.
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1 % des enregistrements permettent d’améliorer l’assistant vocal
Apple n’a pas attendu longtemps avant de réagir à l’article du Guardian. L’entreprise a indiqué qu’elle procédait à des améliorations dans le but « d’évaluer les réponses en fonction de divers facteurs ». Et pour mener à bien ces améliorations, elle a dû passer par des sous-traitants.
Toutefois, cette pratique ne concerne que 1 % des activations quotidiennes de Siri. « Une petite partie des demandes Siri sont analysées pour améliorer Siri et la dictée. Les demandes d’utilisateurs ne sont pas associées à l’identifiant Apple. Les réponses de Siri sont analysées dans des installations sécurisées et tous les examinateurs sont tenus de respecter les strictes exigences de confidentialité d’Apple » s’est défendu la firme de Cupertino.