Normalement, nous serions en droit de porter rapidement un jugement envers quiconque oserait rivaliser avec Windows sur ce terrain, mais le concepteur de ce nouvel OS est loin d’être insignifiant. Valve a connu non seulement un succès avec Steam, son magasin virtuel de jeux téléchargeables, mais est également le studio responsable pour la série Half-Life et ses déclinaisons (Counter-Strike, Portal). La feuille de route de cette entreprise est donc exemplaire.
La majorité des studios de jeux ont manifesté leur intérêt à développer de nouveaux titres pour SteamOS. La plupart d’entre eux sont probablement très satisfaits des bénéfices qu’ils retirent des ventes sur Steam, sans mentionner la réputation de Valve en tant que développeur, loin d’être surfaite.
Basé sur Linux, SteamOS est une première étape vers le concept d’une console de jeux vidéo ouverte, une plateforme commune permettant à tout constructeur de réagir aux évolutions technologiques plus rapidement et aux aventuriers de pouvoir expérimenter avec celle-ci sans crainte de représailles de la part de son concepteur. À noter que SteamOS sera gratuit.
Bien que son interface soit optimisée pour le divertissement de salon, le système d’exploitation pourrait être en mesure de rallier le marché du jeu sur PC au marché du jeu sur consoles, puisqu’on invite l’utilisateur à choisir le ou les périphériques qu’il préfère : manette, clavier, souris.
Cette nouvelle n’a rien d’étonnant lorsqu’on se souvient que Gabe Newell, cofondateur de Valve, avait décrit Windows 8 comme étant «une catastrophe pour tous les acteurs de l’industrie informatique» dans le cadre d’une entrevue avec All Things Digital. À l’époque, il avait démontré que le jeu Left 4 Dead 2 était plus rapide sous Linux. Partageant ce même noyau, SteamOS n’est que l’aboutissement logique de la recherche et développement d’une plateforme plus efficace.
Selon Valve, la majorité des studios de jeux ont manifesté leur intérêt à développer de nouveaux titres pour SteamOS. La plupart d’entre eux sont probablement très satisfaits des bénéfices qu’ils retirent des ventes sur Steam, sans mentionner la réputation de Valve en tant que développeur, loin d’être surfaite.
Tout comme la majorité des plateformes du genre (tant l’ensemble des consoles que les périphériques pour téléviseurs), il sera possible de naviguer sur Internet, d’écouter la musique ou de regarder de la vidéo provenant de notre ordinateur, voire même jouer à des jeux diffusés par votre PC à partir de votre salon.
Essentiellement, Valve cherche à reproduire ce que Google propose sur le marché de la mobilité : un système d’exploitation libre alternatif à l’institution déjà en place (Android en réponse à iOS, ou SteamOS en réponse à Windows). Le timing semble être favorable.