Dans un éditorial publié lundi, Alan Rusbridger a affirmé que la destruction des disques durs contenant l’information confidentielle a été supervisée par deux agents du Government Communications Headquartiers (GCHQ), le service de renseignement électronique britannique.
Le rédacteur en chef a tenu à préciser que son quotidien a choisi d’obtempérer à la demande du gouvernement conservateur de David Cameron, puisqu’il ne pouvait imaginer un scénario dans lequel «se battre devant les tribunaux nous aurait permis de faire un meilleur travail de reportage sur les documents de Snowden». Rusbridger a également affirmé que la destruction supervisée fut l’un des épisodes les plus étranges de l’histoire du Guardian.
Une fois les disques durs détruits, les experts en sécurité envoyée par le gouvernement se sont assurés que les morceaux de métal déchirés ne pouvaient être d’un intérêt possible pour des agents secrets chinois.
«Nous continuerons de faire du reportage patient et méticuleux sur les documents de Snowden. Nous n’avons tout simplement pas le faire à Londres», a conclu Rusbridger.
Aux dernières nouvelles, le fugitif Edward Snowden se serait réfugié en Russie, où on lui a accordé l’asile politique. Depuis, le président américain a annulé sa rencontre prévue avec son homologue russe à la lumière de ce qu’il perçoit comme une trahison à ses yeux.