Attaqué en justice par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), le service de microblogage a perdu en Cour d’appel à la mi-juin et a dû transmettre l’identité des comptes ayant diffusé des propos racistes sous les mots-clics #unbonjuif et #unjuifmort en octobre 2012. La compagnie américaine a confirmé avoir obtempéré à cette requête vendredi dernier.
Depuis 1881, la France interdit la publication de propos qui inciterait à la discrimination, à la haine, ou à la violence contre une personne ou un groupe en raison de leur ethnie, leur nationalité, leur race ou leur religion.
À la demande de l’UEJF transmise à la fin 2012, Twitter a rapidement supprimé les messages en question de ses serveurs. L’entreprise américaine a cependant refusé de transmettre de l’information des contrevenants, ce qui a poussé l’UEJF et quatre autres organisations à intenter des procédures judiciaires.
Twitter a déclaré que la transmission de l’identité des contrevenants met fin à la dispute entre son entreprise et les cinq organisations. Elle ajoute que les deux partis collaboreront à combattre le racisme et l’antisémitisme à l’avenir.