On dit que le jeu vidéo est plus gros que le cinéma. Est-il plus gros au Québec que le Canadien de Montréal et que son capitaine Nick Suzuki?
En tout cas, Ubisoft ne prend aucun risque et sort les gros canons. Le joueur de centre du Canadien de Montréal et son capitaine Nick Suzuki a été fait ambassadeur d’Assassin’s Creed Shadows cette semaine, alors que le jeu, qui a reçu des critiques généralement très positives, vient d’être officiellement lancé.
Il n’y a pourtant aucun lien entre le hockey et le plus récent opus d’Assassin’s Creed, puisque le scénario de ce dernier se déroule dans un Japon féodal qui pourrait être difficilement plus éloigné de ce sport d’hiver.
Cela dit, il existe un lien fort entre la franchise d’Ubisoft, et Montréal, puisque c’est là où la saga a vu le jour. Assassin’s Creed Shadows a été produit par les gens d’Ubisoft à Québec et à Montréal. C’est le premier grand titre en quatre ans à sortir des studios québécois d’Ubisoft.
Nick Suzuki a avoué à des médias montréalais qu’il avait été agréablement surpris par l’environnement conçu par Ubisoft pour le jeu. Dans le Japon du 16e siècle, le joueur peut se transformer tour à tour en une jeune ninja furtive et discrète, ou en un ronin plus frondeur et direct.
À la blague, Suzuki a laissé entendre qu’il était plus du genre ninja, laissant le rôle de bagarreur à son coéquipier Arber Xhekaj. Ce dernier est effectivement reconnu pour tenir ce rôle sur la glace.
Un peu comme le Canadien de Montréal dans sa saison actuelle, Ubisoft semble enfin goûter au succès, avec ce nouveau jeu. L’éditeur français a connu plus que son lot de mauvais coups, ces derniers mois, et aussi bien la critique que les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement en mettant la main au contrôleur de jeu vidéo pour jouer du sabre à l’écran de leur téléviseur.Pour Ubisoft, le succès commercial d’Assassin’s Creed est important pour renverser la vapeur et ramener la confiance, après plusieurs titres annulés ou reportés en raison de difficultés financières récurrentes.