Alors que les fans trépignent en attendant Onimusha: Way of the Sword (prévu en 2026), Capcom ravive les braises de la saga avec le remaster d’Onimusha 2: Samurai’s Destiny, sortie culte de 2002. Disponible dès le 23 mai 2025 sur PS4, Xbox One, Switch et PC (avec rétrocompatibilité sur PS5, Xbox Series), cette version relookée promet de séduire les nostalgiques… et de défier les plus aguerris avec un mode Enfer d’une brutalité inédite.
Le défi ultime : survivre sans prendre un seul coup
Dévoilé lors d’une présentation aux médias, le mode « Enfer » (Hell) est décrit par le directeur Motohide Eshiro comme « réservé aux joueurs les plus confiants ». Particularité : Jubei Yagyu, le protagoniste, meurt en un seul coup. Pour terminer le jeu, il faudra donc le finir sans subir la moindre blessure, un exploit que seuls « un ou deux développeurs » de Capcom auraient réussi à ce jour.
« Si vous y parvenez, vous voudrez le clamer haut et fort », lance Eshiro, tout en précisant que les sauvegardes sont autorisées. De quoi permettre aux moins téméraires de tenter leur chance, segment par segment. Une concession minime face à l’exigence du mode, qui s’annonce comme un cauchemar tactique.
Qualité de vie et nostalgie préservée
Outre ce défi sadique, le remaster modernise l’expérience originale :
- Graphismes remasterisés (textures, résolution, effets lumineux).
- Changement d’arme en temps réel, sans passer par le menu.
- Transformation en Onimusha activable à tout moment.
- Mode facile pour ceux qui privilégient l’histoire.
Les puristes apprécieront aussi la fidélité au titre de 2002, des décors médiévaux japonais aux combats tranchants qui ont fait la renommée de la saga.
Un avant-goût de Way of the Sword
Avec ce remaster, Capcom entretient l’héritage d’Onimusha tout en préparant le terrain pour le prochain opus. Le studio en profite aussi pour mettre à jour Onimusha: Warlords (déjà remasterisé en 2019) avec le mode Enfer dès le 23 avril, gratuitement.
Entre hommage et défi masochiste, Onimusha 2 Remastered s’impose comme une pierre angulaire pour les fans de la saga. Mais gare à l’orgueil : même les dieux du no hit devraient y laisser des plumes.