Test de la Nintendo Switch 2: L’évolution plutôt que la révolution

Nintendo Switch 2
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Pourquoi réparer ce qui n’est pas brisé ? Ce vieil adage a probablement guidé Nintendo dans la conception de la Nintendo Switch 2. Alors que les ventes de la Nintendo Switch ont dépassé toutes les attentes, la firme japonaise s’est contentée de reprendre son concept de console hybride tout en améliorant l’ensemble des éléments de cette dernière. Était-ce une bonne idée ? La Nintendo Switch 2 vaut-elle son prix de près de 700$ ? Voyons voir.

Une console nettement améliorée

Dès la première prise en main, on sent que la Nintendo Switch 2 est de loin supérieure à la Nintendo Switch. En effet, la console est plus grande et plus robuste que sa vieille soeur. Entre nos mains, on a la sensation que Nintendo est passée au niveau supérieur, comme si la Nintendo Switch était un modèle de base tandis que la Nintendo Switch 2 est un modèle premium.

Afin de répondre aux exigences contemporaines de connectivité, la Nintendo Switch 2 comporte davantage de ports que la Nintendo Switch. Ainsi, deux ports USB-C permettent de connecter deux dispositifs en même temps. L’un d’eux est situé sous la console tandis que l’autre est au-dessus. Le socle fourni, bien plus massif que celui de la Nintendo Switch, possède également deux ports USB sur le côté tandis qu’à l’intérieur, vous retrouverez les ports classiques AC Adapter, HDMI et LAN.

Qui dit plus grande console dit également un poids allant en conséquence. Ainsi, oui, la Nintendo Switch 2 est plus lourde que la première itération. Néanmoins, à titre comparatif, une Steam Deck est beaucoup plus pesante. Bien que la Nintendo Switch 2 ne soit pas aussi avancée technologiquement que la console portable de Valve ou encore la Rog Ally, il n’en demeure pas moins que le génie de Nintendo s’est illustré afin de ne pas rendre la Nintendo Switch 2 trop lourde en regard de ce qu’elle renferme. Toutefois, après deux heures à jouer en mode portable, mes poignets commençaient à ressentir une certaine tension.

Par ailleurs, le son émis par les haut-parleurs de la console est de loin supérieur à celui de la Nintendo Switch. Bien qu’il s’agisse encore de haut-parleurs stéréo, Nintendo a amélioré la technologie sonore de la Nintendo Switch en enveloppant notamment les haut-parleurs de coussins tout en les inclinant légèrement de biais vers le bas. De ce fait, les vibrations de la console n’ont aucun impact sur les ondes sonores et, à l’oreille, les échantillons sonores sont tout simplement plus clairs que sur la Nintendo Switch. Si cela ne vous convient pas, vous pouvez toujours brancher vos écouteurs préférés dans la nouvelle prise audio 3.5mm, une option qui manquait cruellement à la première itération de la Nintendo Switch.

L’arrière de la console comporte également un support fait d’alliage en aluminium. De ce fait, vous pouvez incliner la Nintendo Switch 2 à un angle maximal de 150 degrés. Rétractable pour épouser le contour arrière de la machine, ce support est non seulement plus résistant, mais aussi de bien meilleure qualité que celui de la Nintendo Switch. En fait, il est possible d’incliner la console selon des angles plus prononcés plutôt que de simplement la faire tenir debout avec une languette de plastique comme c’était le cas avec la première itération de la gamme Nintendo Switch.

Au niveau de la mémoire, Nintendo passe à 256 Go de mémoire interne. C’est considérablement plus que la mémoire interne de la Nintendo Switch, mais ça reste peu. Bien que Nintendo soit maître dans l’art de la compression, il n’en demeure pas moins que 256 Go est vite comblé. Lorsqu’on considère qu’un jeu comme Cyberpunk 2077 pèse déjà plus de 73 Go à lui seul sur Nintendo Switch 2, on doit déjà limiter nos installations sur la console ou bien se procurer une carte mémoire MicroSD Express. Malheureusement, non seulement celles-ci sont-elles dispendieuses (environ 85$ pour 256 Go), mais les cartes mémoire de la Nintendo Switch sont elles-mêmes incompatibles avec la Nintendo Switch 2. Considérez donc cela dans votre budget si vous prévoyez jouer à beaucoup de titres sur cette console.

Des menus connus

Si vous pensiez que Nintendo allait remodeler l’ensemble des menus de la Nintendo Switch, vous serez déçus. En effet, la firme nipponne a repris les mêmes menus et options que ceux de sa précédente console. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’une des premières options de configuration nous invite à transférer les données de la Nintendo Switch vers la Nintendo Switch 2. En quelques minutes, vous retrouverez l’ensemble de vos jeux et de vos sauvegardes au sein des mêmes menus que vous connaissez depuis 2017.

En revanche, puisque la Nintendo Switch 2 est plus puissante, la navigation n’est plus saccadée comme c’est le cas depuis quelques années. Cela se voit particulièrement dans les menus du eShop, qui peinent à se charger depuis un bon moment sur la Nintendo Switch. Désormais, tout est fluide et se charge de façon quasi-instantanée.

Du reste, Nintendo a modifié les sons émis par les différents menus, tout comme celui à l’ouverture de la console. À l’image des sons émis par la console comme telle, ils paraissent plus clairs et plus « actuels » que ceux générés par la Nintendo Switch depuis les huit dernières années.

Un écran LCD surprenant sans être OLED

L’une des grandes nouveautés de la Nintendo Switch 2 est son écran. Toujours tactile, il est beaucoup plus imposant que celui des précédents modèles de Nintendo Switch. Mesurant 7,9 pouces en diagonale et ayant une résolution de 1980 x 1080, il permet d’afficher du 1080p tout en générant un taux de rafraîchissement de 120 fps. De plus, l’écran supporte le HDR et permet de reconnaître jusqu’à 10 pressions tactiles en même temps. Le VRR est également supporté afin d’éviter des baisses trop drastiques du taux de rafraîchissement au sein de certains jeux.

En mains, le rendu est impressionnant. L’image est d’une netteté surprenante et, pour ceux n’ayant pas une télévision 4K permettant de faire rouler leurs jeux à 60 images par seconde avec le HDR, vous verrez que vos titres préférés prendront une nouvelle vie en mode portable.

En revanche, les mauvaises langues diront que Nintendo n’avait aucune excuse de ne pas inclure un écran OLED, surtout que le dernier modèle de Nintendo Switch proposait ce type d’écran. Je vous l’accorde, la Nintendo Switch 2 a un écran LCD ne permettant pas d’avoir des niveaux de contraste aussi poussés que l’écran de la Nintendo Switch OLED. Hormis la netteté de l’image ainsi que la fluidité accrue rendue possible grâce à la technologie de la console, il est vrai qu’on remarque que les niveaux de noir sont inférieurs à ce qu’on retrouvait sur la Nintendo Switch OLED. De plus, l’écran LCD reflète davantage la lumière environnante, ce qui est irritant lorsqu’on a une lampe à proximité ou encore la lumière du soleil.

Ainsi, Nintendo aurait pu inclure un écran OLED afin de supprimer ces défauts. Néanmoins, même si le prix de vente n’aurait pas explosé, il aurait été supérieur. À défaut d’avoir le meilleur écran sur le marché, je suis satisfait de cet écran LCD offrant un rendu qui vous fera écarquiller les yeux dans certains de vos jeux.

Des Joy-Con 2 améliorés avec une crainte qui subsiste

Les fameuses Joy-Con n’ont pas fait l’unanimité sur la Nintendo Switch. Certains les considéraient trop fragiles, d’autres trop petits. Qu’à cela ne tienne, Nintendo réitère sa confiance en ce modèle en proposant des versions améliorées de ses petites manettes pouvant se débrancher.

La grande nouveauté se situe dans le fait que plutôt que de les glisser comme à l’époque, les Joy-Con 2 se connectent magnétiquement à la Nintendo Switch 2. Ainsi, de petits rectangles d’acier viennent se connecter aux aimants intégrés à même la console.

Si vous pensez qu’il est facile de les décrocher, n’ayez crainte puisque Nintendo a conçu les bordures de la Nintendo Switch 2 pour éviter que les Joy-Con 2 se détachent simplement en manipulant la console. Pour parvenir à les détacher sans appuyer sur les boutons d’éjection, il faut réellement brasser la console avec une bonne force ou bien utiliser un outil. Non seulement ce n’est pas quelque chose qui soit naturellement conseillé, mais cela vous donne une idée que même les enfants ne pourront facilement les décrocher.

D’autre part, Nintendo a grossi chaque Joy-Con, rendant leur prise en mains beaucoup plus agréable. Qui plus est, les bâtons analogues sont un peu plus gros, ce qui est plus confortable pour les pouces. Toutefois, je dois avouer que tout me porte à croire que le fameux Joy-Con Drift fera un retour. En effet, je n’ai rien vu et encore moins ressenti à l’effet que Nintendo ait modifié ce qui se trouve sous les Joy-Con pour éviter cet ennuyant problème. Il est trop tôt pour l’affirmer, mais cela ne me surprendrait pas que des propriétaires de Nintendo Switch 2 commencent à se plaindre d’un problème de drift prochainement.

Par ailleurs, Nintendo a amélioré le retour de force dans chaque Joy-Con. Simplement connue sous le nom de HD2, cette technologie améliorée présente au bas de chaque Joy-Con permet de ressentir avec une plus grande précision divers éléments et objets au sein des jeux. Par exemple, dans Nintendo Switch 2 Welcome Tour, j’ai réellement ressenti les billes de maracas en brassant les manettes, voire même une différence de poids entre ces billes et des balles manipulées virtuellement au même moment. Nintendo s’est ainsi fortement rapprochée de Sony avec le retour haptique de la DualSense, ce qui laisse entrevoir des expériences plus immersives dans certains jeux.

Les Joy-Con 2 peuvent également servir de souris. C’est une fonctionnalité qui semble banale, mais qui est surprenante lorsqu’on l’utilise. En effet, j’ai été subjugué par la précision de la Joy-Con 2 lorsqu’utilisée telle une souris, et ce peu importe la surface sous la manette. Que ce soit sur mes genoux, une table ou mon sofa, la souris suivait parfaitement mes mouvements en jeu ou encore dans les menus. Il me tarde de pouvoir tester le tout dans des jeux à la première personne tel que Metroid Prime 4 !

La pile: le talon d’Achille de la Nintendo Switch 2

En tant que console hybride, Nintendo axe énormément le marketing de la Nintendo Switch 2 sur le fait qu’on peut y jouer comme on veut, où on veut. Techniquement, c’est vrai. En réalité, vous verrez qu’il y a un obstacle majeur.

Cet obstacle, c’est la pile. Alors que les modèles de la Nintendo Switch pouvaient offrir jusqu’à neuf heures de jeu en continu selon notre utilisation, je fus surpris de constater que selon les informations officielles de Nintendo, la pile de la Nintendo Switch 2 ne propose que de 2,5 à 6h d’autonomie.

J’ai testé cela et force est d’admettre qu’il s’agit bel et bien d’une réalité. En fait, la pile de la console est son talon d’Achille. Avec un jeu comme Mario Kart World, une charge complète s’est vidée en l’espace d’à peine plus de deux heures. Pour pleinement la recharger, il faut compter près de trois heures. Mario Kart World étant un jeu de lancement, cela n’augure rien de bon pour les prochaines années avec des jeux qui seront encore plus gourmands pour la console.

Ainsi, s’il est possible de jouer partout et n’importe où avec la console, le mode portable souffre d’une lacune plus qu’importante. Devant le triste constat de l’autonomie de la pile, mieux vaut jouer sur un téléviseur, avoir une prise de courant à proximité ou bien carrément amener avec soi une pile portative.

GameShare: l’option qui pourrait faire des petits

Récemment, Nintendo a introduit le concept des cartouches virtuelles. Ainsi, en lançant un jeu, il faut « insérer » sa cartouche virtuelle lors de sa première utilisation. Nintendo désire ainsi flouter le format dématérialisé et le format physique. Or, la firme permet aussi de prêter un jeu ayant une cartouche virtuelle à l’un des membres de son forfait familial Nintendo Switch Online, et ce pour une durée maximale de 14 jours. C’est une belle façon de pouvoir partager ses jeux virtuellement pour ceux n’étant pas certains de vouloir acheter un titre en particulier ou ayant des moyens financiers plus limités.

À cela, Nintendo a mis à jour plusieurs jeux Nintendo Switch avec la fonction GameShare. Cette option permet de partager des séances de divers jeux avec des joueurs ne possédant pas nécessairement une copie d’un titre en particulier. Aisément accessible, cette option permet de diffuser un jeu compatible en utilisant les serveurs de Nintendo ou encore la Nintendo Switch 2 de l’hôte comme serveur.

J’ai pu utiliser cette fonction en jouant une partie virtuelle du dernier Clubhouse. En compagnie de trois autres joueurs, j’ai disputé une partie de UNO sans aucune latence. Mieux encore, lorsque vous jouez de façon compétitive, GameShare limite ce que vous pouvez voir dans votre écran afin que vous ne puissiez deviner les stratégies des autres joueurs.

GameShare est une fonction surprenante qui pourrait non seulement faire des petits, mais également s’avérer un argument de vente de taille pour la Nintendo Switch 2.

Un GameChat en deux temps

Lors de la présentation de la Nintendo Switch 2 au mois d’avril dernier, beaucoup ont eu une réaction mitigée en voyant l’option GameChat. Cette dernière permet de parler avec d’autres joueurs et de voir à quoi ils jouent en temps réel. Or, la résolution de la caméra vendue séparément faisait sourciller et laissait entrevoir une option peu intéressante.

En réalité, l’expérience n’est pas aussi décevante ni désastreuse. J’ai pu utiliser GameChat et je fus surpris de constater à quel point il est facile de programmer une session d’échange avec d’autres joueurs. Nintendo étant fidèle à elle-même, les menus du GameChat sont intuitifs. Avec une caméra, ils permettent de mettre l’emphase sur le visage du joueur, de flouter son environnement et de sélectionner le jeu en cours comme arrière-plan. Vous pouvez continuer à naviguer ainsi qu’à jouer en temps réel, voire même agrandir l’écran d’un joueur en particulier si le coeur vous en dit.

Le micro intégré à la console permet également de supprimer les bruits parasites. Lors de mes essais, on n’entendait pas mon chat miauler, la balayeuse fonctionner ou encore les bruits que je faisais volontairement en écrasant une bouteille de plastique à côté de moi. L’accent est mis sur la voix des joueurs et la puce reliée au micro régule la tonalité de chaque voix afin d’équilibrer ceux ayant une plus grosse ainsi qu’une plus petite voix. De plus, même si on se tient à plusieurs pieds du micro, la voix de l’interlocuteur est plutôt claire. Certes, plus on se distance, plus il y a de l’écho, mais règle générale, le rendu est impressionnant pour un micro de si petite taille intégrée à même la console.

D’autre part, Nintendo a inclus des paramètres de sécurité et de surveillance afin de s’assurer que les échanges soient cordiaux. Ainsi, il n’est pas possible de parler avec des joueurs n’étant pas approuvés par soi-même ou le propriétaire de la console. Nintendo se réserve également le droit d’enregistrer les conversations afin d’entreprendre des mesures contre ceux tenant des propos déplacés. C’est une façon de contrer les abus de toutes sortes pour une console destinée à un public de tous les âges.

En revanche, ne vous attendez pas à une révolution avec les accessoires reliés à GameChat. La caméra demeure en basse résolution et affiche de gros pixels, notamment au niveau des arrière-plans. Si les visages des joueurs sont bien distincts, le reste rappelle les vieilles webcams des années 2010. De plus, les jeux jouant en arrière-plan sur un profil de joueur sont fortement saccadés. Disons que dans une séance de chat où on regarde l’arrière-plan des autres lorsqu’ils jouent, on est très loin d’un service comme Twitch.

Par ailleurs, à partir du 31 mars 2026, un abonnement Nintendo Switch Online sera requis pour utiliser cette fonctionnalité. C’est un peu décevant à une époque où pullulent les services de clavardage écrits et vocaux gratuits.

Un lancement sur un fond de nostalgie

À l’exception de Mario Kart World, Nintendo axe fortement sa stratégie de lancement autour d’un thème: la nostalgie. En fait, lorsqu’on regarde les jeux de lancement, force est de constater que les partenaires de Nintendo, voire Nintendo elle-même proposent des jeux qui sont déjà disponibles depuis un certain temps. Lorsqu’on considère que certains titres comme les derniers Zelda ou Hogwarts Legacy ont déjà été lancés sur Nintendo Switch, on ne peut qu’être déçus.

Du côté de Nintendo comme telle, l’accent est réellement mis sur Mario Kart World. Autrement, la firme a mis beaucoup d’emphase sur l’arrivée des jeux GameCube, exclusifs aux membres Nintendo Switch Online pour la Nintendo Switch 2. C’est une stratégie provoquant, avec raison, l’ire de plusieurs considérant que les jeux Nintendo Switch Online se jouent à partir de l’infonuagique sur des émulateurs. Néanmoins, Nintendo s’est servie de cet élément pour vendre le fait qu’il n’y aurait pas que Mario Kart World et Nintendo Switch 2 Welcome Tour de sa part comme jeux de lancement.

Autrement, tel que je l’ai mentionné, la quasi-totalité des jeux Nintendo Switch peuvent être transférés et jouables sur la Nintendo Switch 2. Plusieurs d’entre eux ont reçu des mises à jour gratuites afin de tirer profit des nouvelles capacités de la Nintendo Switch. Ce peut sembler banal, sauf que…

Sauf que cela crée une réelle différence et nous donne envie de retourner dans plusieurs jeux ayant reçu ces dites mises à jour. Jouer à un Super Mario 3D World en 4K rend un jeu déjà beau tout simplement magnifique. Replonger dans Breath of the Wild ou bien Tears of the Kingdom en 4K avec du HDR à 60 images par seconde supprime ces moments lors desquels la Nintendo Switch peinait à générer un taux de rafraîchissement convenable. Même si ce ne sont pas de nouveaux jeux, je me suis surpris à vouloir refaire une pléthore de titres Nintendo Switch tant ces améliorations donnent l’impression d’obtenir de nouvelles expériences.

En somme, même si le lancement de la Nintendo Switch 2 paraît pauvre, Nintendo peut tout de même compter sur la quasi-totalité de la librairie de la Nintendo Switch. En attendant les autres gros canons qui tiendront compagnie à l’excellent Mario Kart World, on peut en avoir pour un bon moment à découvrir les meilleures versions de certains excellents jeux parus sur la première Nintendo Switch.

À quoi se résume la Nintendo Switch 2 ?

Bien que j’aie fait partie des sceptiques au départ, je dois avouer que j’aime bien la Nintendo Switch 2. Il s’agit d’une forte amélioration de la Nintendo Switch offrant plusieurs mises à jour intéressantes. En mains, on sent qu’on a une console beaucoup plus fiable et robuste faisant passer la Nintendo Switch pour un prototype. Malgré certaines lacunes comme une autonomie fort décevante, c’est une console hybride qui sera assurément un grand succès.

Néanmoins, il convient de prendre la Nintendo Switch 2 pour ce qu’elle est. Il s’agit d’une évolution de la Nintendo Switch et non d’une révolution. Nintendo n’a pas cherché à inventer de nouvelles façons de jouer et ne propose pas un appareil aussi surprenant que certaines de ses machines antérieures. Il s’agit d’une continuité qui fera en sorte que ceux aimant la Nintendo Switch adopteront ce nouveau modèle sans être déboussolés.

Ceci dit, ce qui fera le succès de la Nintendo Switch 2 seront les jeux qui seront proposés. Et cela devra aller au-delà de la nostalgie procurée par les jeux de la GameCube et de la Nintendo Switch. Même si la console n’est pas aussi puissante qu’une PlayStation 5 ou une Xbox Series, Nintendo a démontré depuis 2017 que la puissance n’est pas ce que son public recherche. Certes, son prix de vente est élevé en regard de ce qu’elle offre, mais c’est une console qui comblera les amateurs de Nintendo et qui pourrait être privilégiée pour certains jeux en raison de son modèle hybride.

À ce sujet, nous verrons comment la Nintendo Switch 2 pourra soutenir des jeux de plus en plus gourmands au fil des prochaines années. Je n’ai aucune inquiétude par rapport aux jeux provenant de Nintendo, mais je crains que plus tôt que tard, la Nintendo Switch 2 ne pourra faire jouer des jeux requérant une puissance qu’elle ne possède déjà pas à moins de sacrifier des éléments visuels. Si tel est le cas, la Nintendo Switch 2 suivra le même parcours que celui de sa soeur aînée de sorte qu’on la choisira pour jouer aux jeux de Nintendo et qu’on se tournera vers d’autres consoles pour les jeux de tiers.

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