Alors que l’Allemagne a déclaré le mois dernier qu’elle songeait équiper ses agents secrets de machines à écrire dans l’espoir de réduire les fuites potentielles de ses secrets d’État, elle devra également envisager bientôt de fournir un mode d’emploi. Du moins, si on se fie à la plus récente capsule de la série Kids React to Technology.
Soit, l’utilisation de la Remington Quiet-Riter paraît plus évidente à leurs yeux que lorsque ceux-ci ont été confrontés au Walkman. Sans surprise, les préadolescents qui figurent dans la vidéo sont beaucoup plus à l’aise avec l’appareil – c’est le cas notamment de Troy, 13 ans, qui démontre qu’il connaît grosso modo le fonctionnement d’un dactylo.
L’enthousiasme général s’estompe toutefois lorsque les cobayes apprennent qu’ils devront utiliser du liquide correcteur si jamais ils commettent une faute d’orthographe.
Evan, 7 ans, parvient tout de même à bien résumer la bête : «C’est essentiellement un ordinateur, excepté qu’il n’y a pas d’écran et qu’on ne fait que taper des messages.»
Pour sa part, Emma adore l’appareil et aimerait le conserver après le tournage. Pourquoi? «C’est mieux qu’un ordinateur. Les ordinateurs ont des piles, des trucs électriques. [Tandis qu’une machine à écrire] n’a pas besoin d’électricité», remarque la fillette de 8 ans, avant de conclure : «Ne gaspillez pas l’électricité!»
L’enthousiasme général s’estompe toutefois lorsque les cobayes apprennent qu’ils devront utiliser du liquide correcteur si jamais ils commettent une faute d’orthographe. «Plus personne n’utilise du liquide correcteur de nos jours», s’exclame Elle, 12 ans.
En voyant la réaction de ces enfants face à une pièce de technologie qui était autrefois un incontournable dans le secteur de l’édition, nous sommes en droit de nous demander comment les futures générations réagiront devant un téléphone Android ou un iPhone… en attendant la mise à marché du Qwerkywriter.