Les voies de la réécriture de code dans la mémoire de Super Mario World sont impénétrables. Ce sont là peut-être les mots qui vous viendront à l’esprit après avoir regardé la vidéo ci-jointe.
Les fidèles de Branchez-vous se souviendront que nous vous avions déjà parlé de Seth Bling l’an dernier lorsqu’il est parvenu à se catapulter directement au générique de fin de Super Mario World en exécutant une série de mouvements précis.
Récemment, il a réussi à produire quelque chose de beaucoup plus impressionnant en injectant un programme de 331 octets dans la mémoire de Super Mario World, sur une vraie console non modifiée, toujours en exploitant des failles du jeu selon une suite de mouvements très précis, mais aussi en utilisant plusieurs manettes (dont les boutons étaient maintenus enfoncés à l’aide de ruban adhésif).
Le programme en question a été compilé par un dénommé p4plus2, qui a adapté Flappy Bird pour utiliser les ressources de Super Mario World. Un autre bidouilleur, MrCheeze, a établi la démarche à suivre pour injecter le code en question lors d’une partie. Alors que cet exploit a déjà été réalisé par le passé à l’aide d’émulateur, Seth Bling est – selon toute vraisemblance – le premier à réussir à le réaliser à l’aide de moyens conventionnels.
Non seulement ce type de procédure ne laisse pas vraiment place à l’erreur, mais lorsqu’on apprend que cela représente près d’une heure de travail avant de pouvoir démarrer une partie de Flappy Bird, difficile de ne pas tomber en bas de sa chaise.