Le litige opposant Oculus à ZeniMax atteint cette semaine une nouvelle dimension. Comme le rapporte UploadVR, John Carmack a entamé des procédures judiciaires contre son ex-employeur pour défaut de paiement découlant de l’acquisition du studio qu’il a cofondé en 1991 : Id Software.
ZeniMax aurait clairement indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de verser à John Carmack le solde impayé de 22,5 millions de dollars US en raison de la violation de ses propriétés intellectuelles par lui.
Selon Carmack, ZeniMax aurait clairement indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de lui verser en temps opportun le solde impayé de 22,5 millions de dollars US en raison de «violations présumées par M. Carmack de la convention de travail et des droits de propriétés intellectuelles de ZeniMax».
Rappelons que le mois dernier, un jury du tribunal de Dallas au Texas a conclu qu’un accord de non-divulgation avait été violé par Palmer Luckey, cofondateur d’Oculus, au moment où celui-ci correspondait avec John Carmack, à l’époque employé de ZeniMax. Conséquence? Palmer Luckey, Oculus et le PDG Brendan Iribe doivent verser une somme totalisant 500 millions de dollars US à ZeniMax en compensation pour dommages-intérêts.
À noter que Carmack est absent de cette liste. Comme le mentionne la requête déposée par celui-ci, «ZeniMax n’a présenté aucune plainte pour violation de contrat contre M. Carmack dans le cadre de cette poursuite».
Insatisfaite des résultats du procès, ZeniMax a déposé à la fin février une demande d’injonction visant à bloquer les ventes de l’Oculus Rift, dont la technologie profite toujours selon ZeniMax de ses propriétés intellectuelles sans autorisation.
Sans surprise, aux yeux de ZeniMax, la requête de John Carmack est sans fondement.
«Nous notons qu’il s’agit de la deuxième plainte de M. Carmack contre ZeniMax. Dans le procès de ZeniMax Media Inc. et al. c. Oculur VR et al. qui s’est terminé récemment, dans lequel M. Carmack était l’un des défendeurs nommés, et dans lequel ZeniMax a été octroyé de 500 millions de dollars en dommages-intérêts pour détournement de propriété intellectuelle, Carmack a réclamé des dommages-intérêts pour les violations alléguées par ZeniMax de son contract de travail. Le jury a rejeté catégoriquement la plainte de M. Carmack et a penché en faveur de ZeniMax.»
ZeniMax ajoute que le tribunal a reconnu que Carmack avait dérobé des milliers de documents confidentiels de ZeniMax au moment où il a quitté son emploi. Un expert judiciaire indépendant mandaté par la Cour aurait également démontré que Carmack a bel et bien supprimé les documents confidentiels de ZeniMax de son ordinateur la journée où il a reçu une copie de la poursuite dans laquelle il était impliqué. Ce nettoyage a eu lieu quelques minutes après que Carmack ait effectué une recherche sur Google pour savoir comment supprimer efficacement le contenu d’un disque dur.
«Apparemment dépourvu de remords et ne tenant pas compte de la preuve de ses nombreux actes infidèles et violations de la loi, M. Carmack a décidé de tenter sa chance à nouveau. Nous avons hâte de présenter notre réponse aux dernières allégations de M. Carmack devant la Cour.»