Keith Alexander, directeur du controversé service d’espionnage américain, a annoncé ce matin l’intention de l’agence de renforcer la sécurité de ses opérations en automatisant une bonne portion du travail de ses administrateurs, dans le cadre d’une conférence sur la cybersécurité à New York.
«Ce que nous sommes en train de faire – pas assez rapidement – c’est réduire le nombre d’administrateurs de systèmes d’environ 90%», a déclaré le directeur de la NSA.
Cette nouvelle s’inscrit dans l’affaire Snowden, où l’ancien employé de l’agence a rendu publique de l’information top secrète sur PRISM, le programme de surveillance des communications par téléphone et Internet. Edward Snowden a depuis obtenu l’asile politique du Kremlin et s’est réfugié en Russie.
À la lumière de ce qui est sans doute perçu comme une trahison à ses yeux, le président des États-Unis a annulé sa rencontre prévue avec son homologue russe en septembre prochain.
Selon Alexander, en automatisant le travail présentement effectué par des employés et des consultants externes, les réseaux de la NSA seront «certainement plus faciles à défendre». Le directeur envisage également de rendre obligatoire la présence de deux personnes pour accéder aux bases de données de l’agence.
À noter que ce dernier à bien prit soin de ne jamais mentionner le nom du fugitif dans son allocution.