En effet, selon ce que rapporte Radio-Canada, la STM a invité une centaine de ses employés à utiliser une nouvelle technologie, qui sera ainsi mise à l’essai en interne au début de 2016. En exploitant la puce NFC de leur téléphone par le biais d’une application mobile, ceux-ci pourront acheter des titres de transport et franchir le tourniquet du métro sans avoir à utiliser de carte OPUS.
La technologie en question a été développée par deux entreprises de paiement mobile qui appartiennent à Bell, Rogers et Telus, et n’aurait rien coûté à la STM.
«Le but est de s’assurer que ça fonctionne dans la vraie vie. Après, on prendra une décision», a déclaré le président de la STM, Philippe Schnobb.
S’il est question d’une «nouvelle» technologie, le concept en soi n’est pas nouveau : des agences de transports en commun ailleurs dans le monde offrent à leurs usagers d’utiliser leur cellulaire pour accéder à leurs services depuis longtemps. Au Japon, qui a adopté la NFC bien avant l’Occident, une technologie équivalente a été implantée en 2006.
Du côté de la STM, la technologie en question a été développée par deux entreprises de paiement mobile qui appartiennent à Bell, Rogers et Telus, et n’aurait rien coûté à la société de transport.
«On a mis nos installations à la disposition de ceux qui nous ont fait la proposition, parce qu’on a tous intérêt à développer la technologie», a ajouté Schnobb.
Si la STM décide d’aller de l’avant avec ce projet toutefois, elle devra changer les boîtiers de perception de sa flotte d’autobus, qui ne sont pas pourvus de lecteur NFC. Qui plus est, le système en question serait pour le moment incompatible avec l’iPhone, qui pourtant intègre la puce NFC depuis l’iPhone 6.
«Apple ne permet pas à ses utilisateurs d’écrire sur la puce de l’iPhone. Tant que ce ne sera pas réglé, on ne pourra offrir cette technologie qu’avec les [téléphones] Android», conclut le président de la STM.