Signalgate : un superbe coup de pub… pour Signal

Signal
Facebook
Twitter
LinkedIn
Reddit
WhatsApp
Email

L’application de messagerie chiffrée Signal connaît présentement son quinze minutes de gloire.

Les téléchargements de l’application Signal ont augmenté de 45% par rapport à sa moyenne quotidienne aux États-Unis et de 42% au Yémen, depuis la publication de l’article de The Atlantic sur son utilisation maladroite par l’administration Trump (au moins ils n’étaient pas sur Messenger…)

Depuis lundi, les téléchargements mondiaux de l’application Signal sur iOS et Google Play ont augmenté de 28%, selon la firme d’intelligence d’applications Appfigures. 

Avant cette bourde du gouvernement américain, Signal était classée 50e parmi les applications de médias sociaux au Yémen, mais elle a grimpé à la 9e place lundi.

Au-delà de sa mauvaise utilisation par des hauts dirigeants du renseignement américain, l’application Signal n’est pas en faute comme tel. Les communications sur sa plateforme sont chiffrées de bout en bout. Seuls les participants à une conversation peuvent lire les messages. 

Signal est conçu comme un produit de messagerie sécurisée pour les consommateurs, et non comme un dépôt inviolable pour les plans militaires gouvernementaux.

Bien que ait déclaré qu’« aucun plan de guerre » n’avait été discuté dans la conversation Signal, The Atlantic a publié des messages indiquant que Hegseth fournissait des détails sur le calendrier des attaques, ainsi que sur les armes et les aéronefs qui seraient utilisés.

Malgré qu’il semble évident dans ce qu’a publié The Atlantic à ce sujet que la fuite de données a été provoquée par une maladresse du secrétaire à la Défense Hegseth et son conseiller Michael Waltz, le gouvernement poursuit son enquête sur cette faille de sécurité majeure.

L’application Signal elle-même n’a pas mal fonctionné ou opéré de manière imprévue. Il s’agit plutôt d’une erreur humaine d’ajouter accidentellement un journaliste à une conversation concernant des plans militaires américains – une erreur que les protocoles de sécurité gouvernementaux devraient être en mesure d’empêcher s’ils étaient réellement suivis.

Dernier articles

Abonnez-vous à nos réseaux sociaux