Leur message était sans équivoque, comme le rapporte un membre de l’industrie au Washington Post : «Mais qu’est-ce que vous foutez? Êtes-vous réellement en train de pirater les infrastructures d’entreprises américaines situées à l’étranger? Ces mêmes entreprises américaines qui obéhissent à vos ordres et investissent énormément d’argent afin de s’y conformer et faciliter votre collecte de renseignements?»
La Maison-Blanche a demandé à un comité d’experts de se pencher sur la situation, et devrait réagir prochainement.
Parmi les entreprises représentées lors de cette réunion, on retrouve Netflix, Facebook, Twitter, Google, Apple et AT&T.
Lundi dernier, un juge fédéral américain a déterminé que le programme de surveillance de la National Security Agency était susceptible de violer le quatrième amendement de la Constitution des États-Unis. Un porte-parole du département de la justice américaine a déclaré par la suite que le gouvernement continue de croire que son programme est constitutionnel, mais que le jugement était à l’étude.
Cette réunion fait également suite à la sortie publique d’AOL, Apple, Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Twitter et Yahoo la semaine dernière. Ces derniers se positionnent contre l’actuel programme de surveillance de la NSA, par le biais d’une lettre ouverte qui implore le gouvernement américain de réformer sa stratégie de cueillette de données en vrac.
La Maison-Blanche a demandé à un comité d’experts de se pencher sur la situation, et devrait réagir prochainement.