Pour faire suite à mon article précédent sur les illogismes présents dans les jeux vidéo, j’ai décidé de poursuivre ma montée de lait et de vider mon fiel sur les niaiseries que l’on peut détecter dans les scénarios de jeux vidéo. Comprenez-moi bien : j’adore les histoires racontées dans les jeux vidéo. Cependant, plusieurs de ces scénarios contiennent des incohérences rendant l’expérience narrative pas mal moins intéressante.
Bien entendu, ceux qui n’ont pas joué à ces titres risquent de faire face à des divulgâcheurs (spoilers). Un lecteur avisé en vaut deux, ne venez pas me dire que j’ai ruiné votre existence et celle de vos enfants. Du moins, pas pour cette raison.
Gears of War 3
La série Gears of War est solide et bourrée d’action. Les Locustes sont de toute évidence très agressifs et en veulent énormément à la race humaine. Ils sont laids et sont particulièrement violents. Ok, pourquoi alors leur tête dirigeante, la reine Myrrah, est-elle humaine?
Peut-on s’il vous plaît élaborer un peu là, sur l’explication de qui, comment et pourquoi?
Final Fantasy XIII
Final Fantasy XIII est, à mon sens, une horreur en terme de scénario de jeux vidéo. C’est vraiment difficile de s’attacher à ses personnages, car on est dans un narratif pas mal moyen, mettons. En plus, tout est tellement linéaire qu’on a plus l’impression de vivre un film interactif qu’un jeu vidéo.
Cependant, je dois accorder une mention vraiment spéciale au scénario, qui vous implore de ne pas vous perdre, alors que le jeu est construit de manière à ne vous donner qu’un seul chemin possible. BRA-VO!
Final Fantasy II (Final Fantasy IV au Japon)
J’ai beaucoup apprécié Final Fantasy II. Toute l’histoire entourant Cecil et sa bande m’a particulièrement marquée. Par contre, il y a un gros trou dans le scénario : peut-on m’expliquer pourquoi Rosa, une mage blanche capable de guérir les maladies connues et inconnues (même celles sur la lune), est incapable de se soigner contre la fièvre du désert? Ça a l’air que c’est la seule maudite maladie résistante à la magie. Du niaisage…
Final Fantasy VII
Sans contredit, Final Fantasy VII est un jeu qui aura marqué une génération. Suffit de regarder les réactions suite à l’annonce de la réédition du jeu au dernier E3 pour comprendre que ce jeu de rôle a eu un impact profond sur la psyché collective des joueurs. Le scénario est vraiment fort et amène le joueur à vivre des émotions intenses.
On critiquera toutefois la mort d’Aerith. J’veux dire, elle meurt alors que notre inventaire est rempli de Phoenix Down, ces potions qui servent à faire revivre un allié… ALLÔ?!?
Fallout 3
Pour certains, ce n’est pas un vrai Fallout. Dans tous les cas, la mission au cœur du jeu est d’activer un purificateur d’eau afin d’aider l’humanité à fonctionner.
Bon, tout d’abord, je dois dire que tout au long du jeu, l’eau n’a jamais été un problème pour mon personnage. Cependant, le gros du problème se trouve dans la finale «tragique» menant au purificateur en question : il est dans un endroit hautement radioactif, rendant son accès difficile. Sauf que si vous avez trouvé Fawkes, un gentil mutant résistant à la radioactivité qui décide de vous accompagner dans vos aventures, ce n’est pas lui que vous allez envoyer pour faire démarrer ledit purificateur… Sans commentaire.
Batman : Arkham Origins
Je l’ai dit précédemment, j’adore les jeux issus de la série Batman : Arkham quelque chose. C’est toujours bourré d’action et c’est définitivement agréable d’exploiter les gadgets de Batman pour donner une saprée leçon de vie aux crottés des citoyens de la ville de Gotham. Bon, les développeurs de la série ont décidé de faire un antépisode avec Batman : Arkham Origins. On veut bien, mais comment cela se fait-il qu’un Batman de début de carrière ait accès aux mêmes gadgets que ceux qu’il obtient plus tard? Surtout que le grappin était en phase de prototype dans Batman : Arkham City. Expliquez-moi ça.
La série Street Fighter
Street Fighter est l’une de mes séries de jeux de combat préférées. C’est juste assez drôle pour ne pas trop se prendre au sérieux, mais suffisamment sérieux pour donner une allure dramatique à l’histoire. Par contre, il faudrait un moment donné que Capcom se réveille : depuis le premier Street Fighter, Ryu a maintenant… 51 ans. On jase là, mais il est vraiment bien conservé!
The Legend of Zelda : Ocarina of Time
Un des classiques du jeu vidéo. À mon avis, c’est un des meilleurs Zelda auquel j’ai pu jouer. Cependant, quand on commence à s’amuser avec le voyage dans le temps, ça peut devenir complexe, même pour un scénariste aguerri.
Par exemple, à un moment dans l’histoire, Link en version adulte rencontre Guru-Guru, le responsable du moulin à vent du village Kakariko. Guru-Guru lui raconte qu’il y a longtemps, un enfant a joué une mélodie qui a déboussolé le moulin. Il enseigne ensuite à Link la chanson en question. Link retourne ensuite à cet endroit, dans le passé, en version enfant (dans ce jeu, le voyage dans le temps affecte l’apparence de votre personnage) et joue la mélodie, provoquant ainsi l’événement raconté par Guru-Guru. Un beau paradoxe. Bref, ils l’ont échappé celle-là.
Presque tous les jeux de zombies
Dans presque tous les jeux de zombies – ou d’infectés si vous préférez –, on explique quasiment toujours que les morsures infectent les êtres vivants et les transforment à leur tour en zombie. Alors pourquoi quand c’est moi qui me fais mordre, je peux simplement prendre des médicaments, ou mettre des bandages pour survivre et continuer à fuir comme une poule pas de tête?
Super Mario Bros. 2
Oh, ce n’était qu’un rêve? CALVAIRE!
La série Assassin’s Creed
Si vous avez joué à tous les Assassin’s Creed et que vous tentez de rendre le tout cohérent, vous allez être d’accord avec moi que la série mérite au moins une mention spéciale pour l’ensemble de l’œuvre.