La Galaxy Gear de Samsung

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Avec la prolifération des téléphones mobiles, la montre est devenue un objet en déclin. Pourquoi acheter un tel gadget, alors que notre téléphone que l’on consulte toutes les deux minutes nous indique également l’heure? Pourtant, avec l’arrivée de la Peeble et celle d’autres montres intelligentes, plusieurs constructeurs commencent à investir ce créneau.

Le gros écueil vient des notifications de courriel. Impossible de savoir de qui le message provient ni d’en lire son contenu. En gros, la montre sonne en même temps que votre téléphone pour vous aviser qu’il a bien reçu un courriel. Même chose en ce qui a trait aux notifications Facebook et Twitter.

Design et ergonomie

Samsung est une société qui n’a pas le design dans la peau, et la Galaxy Gear confirme cette longue tradition. Ses quatre vis apparentes sur les coins, qui contrairement aux photos officielles ne sont même pas alignées, sont d’un mauvais goût. La façade en métal est de son côté plutôt quelconque.

Par contre, la conception du bracelet est plus résistante que celle d’une Casio G-Shock en plastique, ce qui est un excellent point. Le système de fermeture s’ajuste assez facilement lorsqu’on a saisi son fonctionnement, et son poids n’est pas dérangeant.

Enfin, elle loupe un point important  la Galaxy Gear n’est pas étanche, mais résistante à l’eau. Il ne faudrait donc pas oublier de la retirer avant de prendre sa douche. Toutefois, en me lavant les mains et en l’arrosant, celle-ci ne semble pas avoir pénétré.

Fonctionnalités

Sa compatibilité est limitée pour l’instant à la Galaxy Note 3 et à la Galaxy Tab 10.1 édition 2014, mais des mises à jour sont prévues afin de la rendre compatible avec d’autres appareils plus anciens comme le S3.

Les fonctions offertes restent classiques. On peut recevoir les notifications de courriel, accéder à S Voice pour passer des appels sans recourir au clavier, enregistrer des mémos vocaux, et même contrôler le lecteur audio du téléphone. Parmi les autres fonctions plus pratiques, on retrouve un podomètre, un enregistreur vocal, un appareil photo, et la météo.

Bien sûr, cette montre permet de passer des appels. L’écran est assez précis pour composer facilement un numéro ou accéder à ses contacts. On parle dans le micro situé dans la fermeture du bracelet, et l’on entend son interlocuteur sur le haut-parleur.

À l’usage

On se promène dans les différents menus en balayant l’écran de gauche à droite ou de bas en haut. Après avoir appris la bonne gestuelle, la navigation entre les diverses fonctions devient facile.

galaxygearorangePar contre, d’importants manques participent à rendre la Galaxy Gear plus accessoire qu’indispensable. Le gros écueil vient des notifications de courriel. Impossible de savoir de qui le message provient ni d’en lire son contenu. En gros, la montre sonne en même temps que votre téléphone pour vous aviser qu’il a bien reçu un courriel. Même chose en ce qui a trait aux notifications Facebook et Twitter. La situation est ubuesque.

Avec une utilisation modérée, la pile tient deux jours, ce qui est très peu pour une montre. Pire, la recharger tient plus de la blague : on doit insérer la montre dans un boitier et relier ce dernier à un câble USB. Tout sauf pratique!

La fonction caméra peut sembler intéressante pour les espions en herbe, mais avec son capteur de 1,9 mégapixel, le résultat semble sortir d’un cellulaire conçu en 2006. Sans compter qu’il est impossible d’éliminer le timbre sonore que provoque la prise de photo.

Mais c’est quand vient le moment d’appeler que l’on se dit qu’il vaut mieux garder son oreillette Bluetooth. Le son produit par le haut-parleur n’est vraiment pas de qualité, et parler à votre montre (et surtout écouter) avec la gestuelle du coude en l’air attira sans contredit les regards bizarres de votre entourage.

Conclusion

Si les fonctions proposées apparaissent comme sympathiques, la Galaxy Gear se cantonne à un essai qui s’améliorera au fur et à mesure des versions. En attendant, libre à vous de vouloir acheter un gadget à 300$ qui ne vous servira à rien, sauf à donner l’heure au final. Pire encore, avec un taux de retour de 30%, il semble que même les acheteurs enthousiastes s’en désintéressent. D’ailleurs, Samsung travaillerait sur une deuxième version que l’on verrait au CES en janvier, et qui arriverait rapidement ensuite sur le marché.

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